Elle ne corresppond pas toujours à ce que l’on pensait réclamer. Elle répond parfois à ce que l’on portait sans l’avoir nommé. Et dans cette subterfuge, on peut trouver un éclairage. c'est pas une connaissance. C’est un domaine. Une photographie que l’on pourrait diagnostiquer ou pas. Mais qui, si elle tombe tout de suite, provoque un déplacement intérieur. Ce déplacement ne acte pas de bruit. Mais il a une action. Ce qui suit n’est pas une décision. C’est une évolution de position. On voit d'une autre façon. Pas tout. Mais une partie. On n’a pas toutes les clés. Mais nous avons une nouvelle porte. Le contenu appris ne se veut pas directif. Il se a envie de formateur. Il se propose. Et cette position respectueuse, énigmatique, permet une réunion plus libre. Ce que l’on bien sur appartient au relevant. Relire, dans la voyance par mail, est une seconde forme de consultation. Le même contenu, lu quelques jours plus tard, n’est plus tout à fait le même. Les informations ne bougent pas, mais leur écho change. Ce qui était resté flou est central. Ce qui semblait anodin prend du poids. Une phrase revient dans l’esprit à d’autres phases. Une rédaction s’invite dans une autre abstraction. Le message, même court, s’installe. Cette dimension différée est un effet. Elle donne de la destinée à l’écoute. Elle offre la possibilité à la impression de mûrir. Le consultant n’est pas enfermé dans une objection immédiate. Il peut réverbérer formuler autrement. Il peut boulonner l’effet du message. Il pourrait ordonner d’y apaiser, ou non. Il n’est pas tenu par le rythme de la consultation. Il est aisé. Dans ce format, la marque écrite se montre un support. Pas seulement une narration. Une ressource. Un contenu que l’on conserve. Que l’on reprend. Que l’on laisse apaiser. Il ne remplace pas un accompagnement long. Il ne cherche pas à tout interpréter. Il se passe, normalement. Juste relativement pour servir de lieu. La voyance par mail ne cherche pas à s’imposer. Elle apporte une nouvelle style de recevoir. Une autre caractère d’écouter. Une autre caractère de songer. c'est pas un contact immédiate. C’est une élocution posée, offerte, déposée dans le calme.

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